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La supervision individuelle et collective de coach : un lieu où un accompagnant se ressource en articulant sa pensée propre et ses ressentis

Comment un coach ou un accompagnant en général bénéficie-t-il d’un questionnement de « second ordre » auprès d’un superviseur qui l’appuie ?

Peut-être en s’interrogeant sur sa façon d’être au monde et de décrire son expérience, en s’éveillant à une communication immédiatement présente, intuitive et sensible. En cherchant à comprendre, « prendre ensemble », sans mise à distance ni confusion, l’absence de son accompagné et son besoin de contact.

Comment cette présence d’esprit permet-elle de voir chez ses coachés « ce qui se montre en soi-même à partir de lui-même » ? 

Peut-être en maintenant ouvert « l’entre » en tant que clairière, lieu du se trouver. Aida en japonais[1]  

Le superviseur apporte un matériel didactique et pratique sur cette oscillation entre Aisthésis, la sensation et noiëm, la pensée, qui permet un sentiment de libre circulation. Il se fait l’écho de la façon dont le coach transforme son y être à partir de l’évènement, comment cela devient un évènement signifiant répondant au besoin de développement de sa personne.

Il suggère au coach d’observer comment il apparaît dans l’espace de la séance, ce qu’il vit et la façon dont il est réceptif aux « horizons de formes possibles » ou à un champ phénoménal. Le coach déplie la situation d’accompagnement qui le soucie et développe alors une perception plus directe de ce qui se joue. Il est ouvert à être absorbé par une atmosphère qui le transporte dans un paysage encore indéfini, puis il se prépare à accueillir l’inattendu, être suspendu à… 


[1] B. Kimura : psychopathologie de l’aïda ou de l’interpersonnalité